Comme un train qui peut en cacher un autre, une mauvaise nouvelle peut en cacher… une bonne ! C’est en effet suite à un désistement de dernière minute des excellents Holy Two (ça, c’était la mauvaise nouvelle) que j’ai découvert Wild Wild Waves, appelé à la rescousse, sur la scène du Briscope en mai 2016 (voilà pour l’heureuse nouvelle).
Wild Wild Waves est un quartet lyonnais de musique électronique qui procure l’effet Force 4, autrement dit une vague de fraîcheur ! Le groupe réussit l’alchimie improbable de marier une contrebasse, du vibraphone, une batterie électro-acoustique et des machines.
L’atmosphère feutrée et ouatée de leur CD trois titres « Dusk » sorti en 2016 (davantage un trip tranquille en paddle que du gros swell) ne rend pas complètement compte de la diversité des ambiances et de l’énergie que peut délivrer le groupe sur scène, où les musiciens revendiquent « peindre des tableaux sonores aux fréquences et textures hybrides et faire danser ». C’est assurément en live (Nuits Sonores 2014, A Vaulx Jazz, Rumble Festival…) que leurs compositions mûrissent et prennent toute leur dimension.
Très influencés par la scène électronique, les quatre musiciens s’y font une place en associant l’esprit d’un groupe de rock, les subtilités du jazz, des rythmes techno et l’inspiration musicale d’un producteur d’électro. Je vous propose de découvrir « Silence » (auquel je trouve un esprit Black Lilys), leur premier titre sorti en novembre 2015 accompagné d’un clip signé par Thomas Blanchard (Faik, Ladybug and the Wolf, Destronics…).
Wild Wild Waves : « Dusk », 2016 – L’Affect Records
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