Ghst : frissons garantis

Après une belle journée de soleil de fin d’été, je m’installe sur un transat dans la fraîcheur de la soirée et écoute quelques titres de la playlist Amply cherchant l’inspiration pour mon tour de chronique. Comme d’habitude je suis hyper en retard. Et là un titre me tape direct dans l’oreille. Et là je me dis que ce sera facile de faire ce petit billet parce qu’il n’y aura pas besoin de long discours.

Avec Infinite Landscape du trio lyonnais Ghst, le violon nous accroche dès la première seconde et la voix de Marion prend la suite pour nous transporter dans un univers à la fois contemplatif, fragile, sensible et même parfois un peu inquiétant. Avec beaucoup de tact le groupe, emmène notre âme vagabonder tel un petit fantôme. Et tous les titres sont du même acabit. Le violon, la voix, la guitare et les silences se marient parfaitement et simplement avec beaucoup de grâce sans jamais tomber dans le mièvre. Bref, Ghst c’est très très classe. C’est un petit bijou bien beau qui n’a pas besoin de trop de clinquant pour briller.
Je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de les voir en concert, et ils ne sont pas programmés cette année au festival Amply. L’année prochaine on l’espère ! Après une petite résidence à l’Epicerie Moderne Ghst va partir sur la route. On peut donc aller frissonner des oreilles du côté de Grenoble le 20 octobre au centre d’Art la Bastille, et le 26 octobre au 3C à Aix-en-Provence,  avant un probable retour dans notre bonne vieille capitale des Gaules.


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