Originaire de Montpellier, Bandit Bandit a établi son camp de base à Lyon, comme Last train, dont ils sont très proches.
En quelques mois seulement, le groupe s’est taillé une solide réputation, fort d’un premier EP éponyme remarqué très réussi et de prestations scéniques cyclopéennes.
Sur disque, l’univers du quatuor rappelle la pop des années 60 de Gainsbourg, Bardot et Hardy (la complémentarité des voix de Maeva et de Nicolas y est pour beaucoup) passée au vitriol, c’est à dire mâtinée de grunge, de stoner et de noise.
Cette impression est confirmée et amplifiée sur scène, où le quatuor est un véritable rouleau compresseur que rien n’arrête ni ne détourne. Comme lors d’un concert survolté au Quai 472 à Villefranche-sur-Saône lorsque le bassiste, ayant pété une corde en plein morceau, subit l’indifférence de ses comparses et essuie un « Chacun sa merde, mon pote ! » en conclusion de cette péripétie.
En revanche, lorsqu’il s’agit de déployer une énergie débordante, le band est clairement à l’unisson. Bandit Bandit est un must-see sur scène.
C’est crade, c’est trash, c’est gras… et ON AIME ÇA !
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